Chaque femme en Allemagne reste sans enfant, pour d’autres le planning familial se termine après le premier enfant. Outre la libre décision, la santé peut également jouer un rôle. Une cause rarement mentionnée est la tocophobie, c’est-à-dire la peur de la grossesse ou de l’accouchement. Et elle peut toucher toutes les femmes de la même manière. Une bonne et meilleure préparation physique et mentale durant la grossesse s’avère essentielle pour que cette période soit confirmée et se passe tranquillement, et que l’accouchement réussisse.

Des millions de femmes souffrent de tocophobie

Il y a déjà des chiffres alarmants sur ce sujet, supposé tabou du présent. La scientifique britannique Kristina Hofberg a, dans son étude publiée en l’an 2000, première enquête de ce genre, déterminé qu’environ 13 % de toutes les femmes souffrent d’une phobie de la grossesse. Cependant, comme les frontières entre l’anxiété grave et l’état pathologique d’anxiété sont fluides, ce nombre de personnes touchées peut varier considérablement. 

Déclencheur: les expériences traumatisantes

Il n’est pas du tout vrai que seules les femmes sans enfants souffrent de tocophobie. Deux déclencheurs sont avant tout visibles. Il peut s’agir d’une part de l’expérience, aussi traumatisante, que celle vécue par la Tocophobie. Dans ce contexte, l’édition en ligne du magazine scientifique cite une interview de l’actrice britannique Helen Mirren (74 ans) de 2007, dans laquelle elle rapporte qu’elle a été confrontée à un traumatisme à l’âge de 13 ou 14 ans lorsqu’une naissance a été montrée en gros plan. Elle entend encore le vrombissement du projecteur, et elle ajoute qu’à ce jour, elle ne peut rien regarder en rapport avec l’accouchement. Helen Mirren a décidé de rester sans enfant.

D’autre part, l’expérience d’une naissance extrêmement difficile peut également développer un trouble de l’anxiété. Ils ne veulent tout simplement pas revivre les heures de souffrances, qui sont dans leur esprit. C’est une expérience douloureuse des peurs, qui laissent les femmes avant un nouvel accouchement sans voix. Si le désir d’enfant est fort, la césarienne planifiée est souvent considérée comme une alternative. En outre, cela peut susciter des craintes déjà dans le tablier, qui peut apparaître. Cependant, le terme tocophobie ne se réfère pas seulement au processus de naissance lui-même. Chaque grossesse s’accompagne naturellement d’un effort physique de la future mère et toutes les femmes ne peuvent pas faire face à cette métamorphose difficile à contrôler dans leur esprit. Beaucoup sont heureuses de chaque centimètre de nouvelles courbes, d’autres sont horrifiées par l’idée même. Que se passe-t-il si le processus ne se termine pas ? 

Tocophobie : risque de la mère et de l’enfant

Les conséquences de la tocophobie peuvent aller jusqu’à l’éventuelle absence d’enfants. Les personnes concernées souffrent de dépression. Si une grossesse survient involontairement, ces femmes voient le monde s’effondre. Kristina Hofberg, dans le magazine Guardian: “C’est une terreur pathologique, qui peut dans sa forme la plus extrême”. Les femmes risquent une fausse couche par leur comportement, par exemple, en buvant de l’alcool, en prenant des drogues ou même en s’enfermant dans une chambre. Même si comme prétendu Happy End un enfant sain naît, cela n’apporte pas toujours la rédemption concernée. Les mauvaises images dans la tête ne sont pas nécessairement effacées par une naissance réussie.

Le soutien psychologique et l’ouverture d’esprit sont les premiers pas

Mais que peuvent faire les femmes concernées ? Outre la recherche d’une aide psychologique, de nombreux experts conseillent aux femmes de rechercher des informations complètes sur la grossesse et la naissance. Selon “l’information correcte sur le plan médical”, c’est déjà un réel progrès car elle élimine les idées fausses. Ainsi, les femmes enceintes souffrant de tocophobie doivent demander un bon et/ou une sage-femme de famille, qui les accompagnera tout au long du processus jusqu’à la naissance. Un cours de préparation à la naissance doit également être suivi. Selon l’avis d’experts, vous pouvez miser sur le Yoga et la Méditation, dont une partie des coûts sera garantit par l’assurance maladie.